Le retour est proche. Les vélos sont emballés. Nous profitons de ce dernier article pour faire un rapide bilan chiffré :
  • 4 mois de voyage dont une semaine passée à Singapour
  • 9 îles visitées (Luzon, Samar, Leyte, Bohol, Cebu, Negros, Guimaras, Panay, Mindoro)
  • 1 tremblement de terre 5.9 et ses nombreuses répliques à Taal le 4 avril 2017
  • 1 vol : nos 2 paires de tongs à l'hôtel de la station balnéaire de Puerto Galera
  • 83 hôtels différents (prix moyen 28 €/nuit)
  • 100 litres de Coca-Cola (ou autre soft drink)
  • 1 bière (San Miguel Light 335ml) partagée un soir de déprime
  • 4638 km à vélo
  • 81 jours de vélo (moyenne 57 km/jour)
  • 360 heures passées sur les vélos (moyenne 13 km/h)
  • 1 seul col "officiel" franchi (Dalton pass, alt 890m)
  • 8 traversées en ferry-boat ou en bangka
  • 1 trajet en bus pour entrer dans Manille
  • 1 chute de vélo (à l'arrêt) sans gravité
  • 2357 queues de poissons par des jeepneys
  • 0 problème de santé
  • 0 panne matériel
  • 0 crevaison

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De retour dans la trépidante civilisation motorisée.

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En passant par Las Pinas, nous nous arrêtons à l'église Saint-Joseph.

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Dans cette église se trouve un des rares orgues en bambou. Celui-ci a été construit il y a plus d'un siècle.

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Les vitraux de l'église sont en capiz (coquille d'une variété d’huître perlière).

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Le bénitier de l'église est un vrai coquillage bénitier (tridacna gigas).

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Comme la plupart des capitales des pays en voie de développement, les cours d'eau de Manille servent d'égout.

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Le lavoir et la salle de bain.

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La lessive et le bain se font dans une eau sale et polluée.

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Notre dernier hôtel est proche de l'aéroport.

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L'emballage des vélos se fait dans la chambre. Avec la climatisation l'opération n'est pas trop pénible.

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Nous sommes prêts à rentrer avec armes et bagages.

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Prête à embarquer en tenue de civil.
Turkish Airways nous taxe de 200 US$ pour embarquer les 2 vélos.


       
Manille est en vue; encore une quinzaine de kilomètres et nos mollets seront mis au repos. De retour sur l'île de Luzon, nous avons déniché quelques belles petites routes avant de retrouver le bruyant trafic de la capitale.
Depuis 3 jours la région subit de nombreux tremblements de terre (5,2 à 5,9 de magnitude). La première secousse nous a surpris jeudi dernier à 21h00 et nous sommes rapidement sortis de l'hôtel. Maintenant nous nous sommes éloignés de l'épicentre du phénomène mais nous restons tout de même en alerte.

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A Puerto Galera, une bangka nous embarque pour passer de l'île de Mindoro sur celle de Luzon.

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La mer est agitée, mais les bras stabilisateurs de la bankga apportent un bon confort de navigation.

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Pause déjeuner dans un petit restaurant dont le mobilier est un "pneu" original.

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Visite de Taal qui a su conserver ses vieilles demeures en bois.

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Un ange peut en cacher un autre.

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La basilique Saint-Martin-de-Tours à Taal.

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La même basilique revue le matin du 5 avril. Les badauds sont venus voir les légers dégâts provoqués par le tremblement de terre de la nuit.

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Papayer entre Calaca et Nasugbu.

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Canne à sucre.

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Le buffle est encore bien présent dans les campagnes. C'est l'animal de trait des petites exploitations agricoles.

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Entre Nasugbu et Ternate nous prenons la route touristique.

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Bien que nous soyons à moins de 100 km de Manille, nous sommes tranquilles sur cette route.

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Fin de voyage en beauté.

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Le seul tunnel rencontré au cours de notre voyage.

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Au petit jour nous empruntons la passerelle qui franchit la rivière Maragondon.

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Passage au "carwash" bien mérité pour nos fidèles montures et pour une rentrée "en beauté" dans la capitale.


       
Nous sommes à Mindoro, la dernière île de notre périple. Pour rejoindre Puerto Galera nous choisissons la route occidentale, plus longue mais plus sauvage.

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Nous sommes sur le point de quitter Panay sans être aller à Boracay, petite île fréquentées par des milliers de touristes venant plonger et/ou faire la fête. Les bangkas qui desservent l'île ont déjà commencé leurs rotations.

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La traversée depuis l'île de Panay se fait sur un ferry-boat bien plus confortable que les bangkas sur lesquelles le chargement des vélos est toujours plus délicat.

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Il est midi; le soleil est à l'aplomb de ce pediak dont le parasol est tout à fait justifié.

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Remise des diplômes de fin d'étude.

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Le discours de remerciements revient à la Majore de la promotion.

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Les constuctions traditionnelles sont en bambou et en palme de cocotier.

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Entre Roxas et San Jose les plaines sont couvertes de champs d'oignons.

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Pas de grands cols à franchir mais beaucoup de fortes côtes.

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La corvée d'eau.

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Séchage du maïs. Partageons la route !

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Séchage du riz. Les voitures n'hésitent à rouler sur le riz pour se croiser.

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Séchage du sel. Petits marais salants à proximité de San Jose.

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Séchage du linge.

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Bangka sur la plage de Sublayan.

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Fresque historique à Sublayan. L'arrivée des commerçants chinois il y a près de 2000 ans.

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Au XVIème siècle la colonisation espagnole apporte le christianisme et la domination étrangère.

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L'invasion par les méchants Japonnais en 1942.

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Au XXème siècle, les gentils Américains développent l'éducation, l'agriculture et mènent à l'Indépendance.

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L'île de Mindoro, très montagneuse, n'est traversée par aucune route.

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Entre Sublayan et Mamburao les rizières occupent les fonds de vallée alors que les collines sont desséchées.

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La végétation a pris une couleur chocolat.

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Aujourd'hui on ne joue pas au basket-ball; le terrain est réservé au séchage du riz.

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L'embouchure des rivières sert de port aux bangkas de pêche.

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Village de pêcheurs entre Mamburao et Puerto Galera.

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La très touristique White Beach de Puerto Galera.

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Jetskis et traîne-couillons du tourisme de masse.